Qui suis-je ?

D’origine bretonne, ma passion pour les orages m’a poussé à migrer vers le Massif Central. Après quelques années de photographie professionnelle en salarié et en indépendant, c’est aujourd’hui en total amateur que je poursuis cette passion.

Chasseur d’orages et de tornades

Je suis chasseur d’orages, c’est à dire que je me déplace lors d’offensives orageuses pour observer et photographier ces phénomènes. C’est une discipline qui demande de solides connaissances en météorologie. Le chasseur d’orages fait en effet lui même ses prévisions météo, pour un maximum de précisions, afin de déterminer au mieux la zone la plus intéressante à cibler. Ensuite, c’est la capacité à observer, à analyser l’orage, à connaître le terrain, pour optimiser au mieux son placement et faire les meilleures observations possibles. Chaque été, je parcours ainsi des milliers de kilomètres, à travers la France, arpentant les magnifiques territoires du pays pour me rapprocher au mieux des orages. Une quête personnelle sans fin, une expérience magique, seul dans les contrées les moins peuplées à attendre l’orage. Une quête qui se poursuit au delà des frontières, que ce soit en Suisse, en Italie, en Espagne, dans des contrées qui offrent des orages de nature bien différentes. Mon territoire de chasse s’étend même jusqu’aux Etats-Unis, dans la très célèbre « Tornado Alley », au coeur des Grandes-Plaines situées à l’Est des Montagnes Rocheuses, considérée comme la Mecque des chasseurs de tornades. 

Chasseur d’aurores boréales

Outre les orages, je m’intéresse également de façon plus large aux phénomènes atmosphériques, et c’est l’opportunité d’un voyage en Islande en 2019 qui me permet d’observer et d’immortaliser mes premières aurores boréales. Il ne m’en faudra pas plus pour que le virus soit attrapé. Désormais, l’hibernation du chasseur d’orages sera remplacée par l’éveil du chasseur d’aurores boréales, qui s’envole alors aux confins du Cercle Polaire Arctique. La chasse aux aurores boréales rappelle en effet en bien des égards la chasse à l’orage, à la différence près que le t-shirt est troqué contre 3 couches de vêtements (minimum!) et de bons gants. Comme les vagues orageuses qui se font attendre, l’activité solaire est fluctuante, et il ne faut absolument pas croire qu’elles sont tous les soirs au rendez-vous dans le ciel. L’étude de la météo a d’ailleurs toute sa place, car la météo extrême qui règne à ces latitudes est particulièrement capricieuse, et les nuits claires ne sont pas si fréquentes selon les pays. Comme la chasse à l’orage, c’est, une fois la zone favorable ciblée, le choix du point de vue, de longues heures d’attentes, des doutes, puis un moment de contemplation ultime, avec toujours ce facteur chance.

 


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