Qui suis-je ?

Jeune photographe breton, fraichement installé en Auvergne, j’ai toujours eu dès mon plus jeune âge un appareil photo autour du cou. Cette passion qui sommeillait en moi s’est réveillée lorsque je me suis intéressé de près aux orages, et que j’ai voulu immortaliser la foudre. Toujours très intéressé par la nature, j’expérimente la photographie animalière, et suis nominé en 2014 au concours international Nature Images Awards. En 2017, après mon bac, je débute un apprentissage en photographie.

Chasseur d’orages

Je suis chasseur d’orages, c’est à dire que je me déplace lors d’offensives orageuses pour observer et photographier ces phénomènes. C’est une discipline qui demande de solides connaissances en météorologie. Le chasseur d’orages fait en effet lui même ses prévisions météo, pour un maximum de précisions, afin de déterminer au mieux la zone la plus intéressante à cibler. Ensuite, c’est la capacité à observer, à analyser l’orage, à connaître le terrain, pour optimiser au mieux son placement et faire les meilleures observations possibles. Chaque été, je parcours ainsi des milliers de kilomètres, qui m’amènent bien souvent à m’éloigner de la Bretagne, terre par nature peu encline à la formation d’orages aboutis, de par son climat. Ainsi, je me confronte à des orages qui, en terme d’intensité et d’esthétisme, n’ont rien à voir avec ceux de mes terres natales. Ces instants de face à face furtifs avec la beauté de la nature sont rares et précieux, tant ils sont difficiles à obtenir.

Les phénomènes que je préfère sont les impacts de foudre proches, de façon à apercevoir leur point d’impact, mais aussi les supercellules, ces orages surpuissants en rotation, ceux-là même qui s’abattent en grand nombre chaque printemps dans les Grandes Plaines américaines, avec leur lot de tornades. Justement, le rêve américain a tout son sens pour le chasseur d’orages, et c’est une ambition que j’espère concrétiser prochainement…

Chasseur d’aurores boréales

Outre les orages, je m’intéresse également de façon plus large aux phénomènes atmosphériques, et c’est l’opportunité d’un voyage en Islande en 2019 qui me permet d’observer et d’immortaliser mes premières aurores boréales. Il ne m’en faudra pas plus pour que le virus soit attrapé. Désormais, l’hibernation du chasseur d’orages sera remplacée par l’éveil du chasseur d’aurores boréales, qui s’envole alors aux confins du Cercle Polaire Arctique. La chasse aux aurores boréales rappelle en effet en bien des égards la chasse à l’orage, à la différence près que le t-shirt est troqué contre 3 couches de vêtements (minimum!) et de bons gants. Comme les vagues orageuses qui se font attendre, l’activité solaire est fluctuante, et il ne faut absolument pas croire qu’elles sont tous les soirs au rendez-vous dans le ciel. L’étude de la météo a d’ailleurs toute sa place, car la météo extrême qui règne à ces latitudes est particulièrement capricieuse, et les nuits claires ne sont pas si fréquentes selon les pays. Comme la chasse à l’orage, c’est, une fois la zone favorable ciblée, le choix du point de vue, de longues heures d’attentes, des doutes, puis un moment de contemplation ultime, avec toujours ce facteur chance.

Auteur-photographe

La première personne qui manifeste un intérêt pour l’achat d’un tirage est une grande étape pour un photographe, et pousse à vouloir aller plus loin. J’ai donc décidé de franchir le cap, j’ai désormais le statut d’auteur-photographe, ce qui me permet de proposer mes images en tirages d’art, ou de pouvoir céder des droits en vue de leur diffusion. A ce titre, si vous êtes intéressés par mon travail, n’hésitez pas à me contacter ! A travers cette activité, je souhaite permettre au public de découvrir la beauté de ces phénomènes atmosphériques si particuliers, dont l’observation n’est mine de rien pas si facile. C’est aussi l’opportunité pour moi de poursuivre mes excursions et d’envisager des projets encore plus fous dans ma quête de ces phénomènes uniques.


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